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Conjuguer management et bienveillance

Crise, immobilisme, stress au travail,
et si tout commençait pas une pratique bienveillante du management ?

 

12% de la population active française serait concernée par le burn-out (ou syndrome d’épuisement professionnel), selon une étude publiée en 2015 par l’institut Think pour « Great Place to Work ».

 

Mais alors que faire face à cela ? De nombreux consultants indépendants et des experts comme le Docteur Philippe RODET, spécialiste du stress au travail impulsent un discours pour retrouver du bon sens en entreprise grâce au management bienveillant.

Une manière de manager différente : la naïveté dans l’entreprise ?

 

Au-delà de la tendance de fond que représente le management de proximité, il s’agit surtout de retrouver du bon sens pour faire évoluer le management.

 

Et que se cache-t-il derrière cette nouvelle culture d’entreprise ? En fait, un s’agit de trouver une nouvelle façon de motiver les équipes ; en associant les forces vives que représentent les richesses humaines et les dirigeants de l’entreprise, pour que les deux compilent toutes les chances de se développer et croître en bonne intelligence.

 

Certes, me direz-vous, mais ce slow management est-il synonyme de l’entrée de managers-candides dans l’entreprise ? Absolument pas ! Loin s’en faut. Cette mutation profonde des habitudes managériales se base sur l’empathie, la compréhension, l’écoute active, la recherche d’équilibre entre la sphère personnelle et professionnelle, l’accompagnement vers plus d’adaptabilité et de responsabilité, afin de (re)trouver le bien-être au travail, afin que les collaborateurs évoluent en confiance dans un cadre sain et serein.

 

Mettre sur pied une approche venant d’en haut et primordial si l’on veut que des répercussions en interne se fassent jour, et que cela se reflète aussi à l’extérieur de l’organisation.

 

 

Donner du sens aux objectifs : la clé pour coordonner de bonnes pratiques ?

 

Ce n’est certainement pas une découverte : mais le sens, le cap est primordial dans la culture d’entreprise, et encore plus important lorsqu’on parle de management bienveillant. En effet, il faut privilégier la vision de long terme, même en cas de crise interne.

 

Finalement, le management bienveillant est tellement fort, qu’il finit par s’ancrer comme une valeur phare de l’organisation.

 

Bien sûr, le département RH peut mettre en place une charte d’entreprise qui reprendrait de grands principes. Mais la direction doit également s’impliquer et devenir exemplaire en la matière. Les préceptes de base du management bienveillant sont simplissimes : respect, compréhension, confiance, responsabilisation, communication. Reste aux dirigeants à inscrire ces préceptes dans les valeurs de l’entreprise et à les traduire en comportements attendus pour que les managers puissent les faire vivre pour générer le bien-être et impulser une performance durable.

 

Le management bienveillant est une valeur forte ou n’est pas. De même que le greenwashing discrédite une démarche environnementale, une application de management bienveillant « pour faire joli » n’aura pas d’impact positif ni vertueux, ni en interne, ni en externe.

 

La stratégie et les bonnes pratiques sont une chose, la mise en application opérationnelle en est une autre…

 

Evidemment, on constate toujours un gap et un laps de temps d’apprentissage entre le moment où les modalités (du management bienveillant comme d’autres principes) sont décidées, mises en place et pratiquées.

 

L’objectif est de se situer individuellement et collectivement dans une dynamique positive, où les collaborateurs sont valorisés.

 

Cette perspective de long terme et enthousiaste, sans devenir simpliste, permet de générer des émotions positives favorisant l’émergence de la créativité, de l’innovation, de la cohésion, de la coopération… bref la mise mouvement l’intelligence collective.

 

Le management bienveillant est un booster de motivation, d’implication, de performances. Il est au service de cette intelligence collective.

 

L’intérêt premier : la motivation, l’implication et la productivité sont à la hausse. Le vivre ensemble en entreprise est en fin de compte facilité par la pratique du management bienveillant.

 

L’expert qui vous accompagne a alors pour rôle de mettre en musique la démarche de management bienveillant en interne. Cela implique nécessairement une recherche de qualité et une personnalisation du projet, afin que la nouvelle politique interne colle à la culture d’entreprise.

 

 Les comportements exemplaires sont encore plus contagieux que le stress et les non-dits : alors qu’attendez-vous ?

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