Notre management : écho de notre cerveau ?
Biologistes, neurologues, neuropsychiatres, informaticiens, anthropologues, médecins, chimistes se sont intéressés à nos neurones… Et cela permet un bond spectaculaire dans la connaissance de nous-mêmes ! Une meilleure connaissance de ce qui se passe dans notre tête implique une meilleure connaissance de nos fonctionnements cérébraux, de nos réflexes et de notre faculté à prendre des décisions, par exemple.
Comment les neurosciences se mettent-elles au service de l’entreprise d’aujourd’hui et de demain ?
De la gestion de ses propres décisions, à celle d’un client agacé ou encore pour recadrer des tensions en interne, une prise en compte des neurosciences apporte un angle de vue nouveau sur nos agissements. En comprenant le sens apporté par les neurosciences, on appréhende mieux comment interagir harmonieusement avec d’autres humains. Et quelles sont les stratégies (in)conscientes qui nous animent.
En fait, la pyramide de Maslow donne déjà de bonnes indications sur nos motivations graduelles.
On s’aperçoit que nos comportements grégaires évoluent en fonction des situations de travail dans lesquelles nous nous trouvons.
Une majeure partie des secteurs d’activités se sont d’ailleurs intéressés aux neurosciences : l’économie, le marketing, la communication, et le monde judiciaire aussi… Attention, comprendre son propre comportement ou celui d’autrui n’est pas synonyme de vouloir / pouvoir manipuler.
Mais alors, quels sont nos comportements ?
Dans un monde qui va toujours plus vite… Prenons le temps d’adopter la vision de l’aigle. Repassons-nous le film de certaines situations de travail, sans jugement.
En analysant ainsi quelques réunions tendues ou un échange par mail pesant, on se rend compte de nos comportements. Si l’on devait les qualifier, certains semblent rationnels, d’autres liés à des motivations profondes.
Ainsi, nos valeurs et nos émotions guideraient notre adaptabilité ? J’entends par là notre résistance, ou bien notre acceptation du changement (qui est permanent, rappelez-vous en) ? Mais alors, il en va de même pour notre collègue, pour notre client ?
En comprenant nos schémas de pensées et nos automatismes biologiques, on apprend à les dépasser, à les utiliser d’une autre manière. C’est-à-dire à bon escient, avec éthique. Et on (se) donne les moyens d’avancer vers les adaptations nécessaires au changement.
Comment cela fonctionne-t-il ?
Au-delà de la nécessaire répétition des faits pour les apprendre ou d’un véritable choc émotionnel pour marquer nos esprits, on observe des interactions entre nos sensations viscérales (liées au corps), nos émotions (notre ressenti) et notre raison (notre esprit). Les études montrent qu’il nous est possible de « désapprendre » pour « apprendre ». On est en mesure d’opérer une reprogrammation des (manques d’) échanges entre hémisphères droit et gauche. Et certains chercheurs s’intéressent à l’intuition, qui est un autre facteur déterminant dans nos prises de décisions.
Nous ne vivons pas dans un monde binaire, et notre sens rationnel se nourrit de nos émotions pour procéder à des arbitrages nuancés.
Dans le meilleur des cas, nous sommes dans un état émotionnel apaisé. On constate que cet état est atteint dans des conditions souples, au sein d’un environnement stimulant et dans lequel on détient une part de contrôle sur nos actions et nos interactions. Et il s’avère que les émotions que nous ressentons (colère, joie, peur…) sont présentes à chaque instant de notre vie : lorsque nous apprenons ou mémorisons quelque chose, lors de sessions de cohésion (avec une équipe, avec un collègue…). Elles sont aussi le moteur de nos actes et de nos décisions !
Cela agit sur la paix sociale dans notre environnement proche (famille, travail). Et les études montrent que cette sorte de « paix intérieure » génère deux effets en cascade : l’amélioration du développement cognitif et donc un pas de plus vers la performance.
Mon conseil : faites confiance à votre cerveau ! Sachez qu’il apprend tout au long de la vie. Il se développe et est assez souple pour opérer une réorganisation à chaque apprentissage.
Si vous avez envie de vous former sur le thème des neurosciences dans le monde professionnel, je peux vous apporter mon expertise.
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